Le christianisme est la seule loi morale du genre humain.
Les peuples ont trop longtemps oublié que le christianisme a été émancipateur : ils ne peuvent tarder de comprendre que pour assurer leurs émancipations successives, pour en recueillir tous les bienfaits, ils ne sauraient hésiter à en placer la haute garantie sous la protection du christianisme lui-même, de qui elles émanent dans l’origine.
Aucune régénération sociale n’est possible en dehors du Christianisme, en dehors de sa philosophie, de sa morale, de ses dogmes
Le christianisme a mis dans le monde des idées morales qui ne peuvent plus en être exclues, qui sont la sauvegarde de la civilisation, et qui, par conséquent, serviraient encore à le conserver indépendamment même de son origine et du fait de la révélation.
La religion est comme une patrie : quand on l’a quittée, on tend vers elle de tous ses vœux, et malgré soi, on l’invoque à chaque instant. Fichte a dit, avec autant de profondeur que de raison, que nous naissons tous dans la croyance.
L’homme ne se fait point sa religion, l’homme ne se donne point une religion.