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Le christianisme est la seule loi morale du genre humain.

(Ville des Expiat., l. III, ch. iv.)


Les peuples ont trop longtemps oublié que le christianisme a été émancipateur : ils ne peuvent tarder de comprendre que pour assurer leurs émancipations successives, pour en recueillir tous les bienfaits, ils ne sauraient hésiter à en placer la haute garantie sous la protection du christianisme lui-même, de qui elles émanent dans l’origine.

(La France catholique, 2e vol, 1re livr. Samedi, 17 mai 1834.)


Aucune régénération sociale n’est possible en dehors du Christianisme, en dehors de sa philosophie, de sa morale, de ses dogmes

(La France catholique, 2e vol, 1re livr. Samedi, 17 mai 1834.)


Le christianisme a mis dans le monde des idées morales qui ne peuvent plus en être exclues, qui sont la sauvegarde de la civilisation, et qui, par conséquent, serviraient encore à le conserver indépendamment même de son origine et du fait de la révélation.

(Inst. soc., p. 167, éd. 1818.)


La religion est comme une patrie : quand on l’a quittée, on tend vers elle de tous ses vœux, et malgré soi, on l’invoque à chaque instant. Fichte a dit, avec autant de profondeur que de raison, que nous naissons tous dans la croyance.

(Inst. soc., p. 163.)


L’homme ne se fait point sa religion, l’homme ne se donne point une religion.

(Le Vieillard et le Jeune homme, 6e Entr.)