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L’EXCITATION SEXUELLE

trent chez les paralytiques généraux, chez certains vieillards et chez un grand nombre d’excités maniaques.

On peut dire d’une manière générale, que chez ces sujets il existe un désaccord entre les centres cérébraux et le centre génito-spinal.

Dans l’ordre naturel des choses, à mesure que les aptitudes sexuelles diminuent et s’éteignent avec l’âge, les désirs correspondants s’émoussent et l’équilibre s’établit entre les deux pôles opposés. C’est la marche de la nature, qui n’offre aucun inconvénient au point de vue de la santé, soit physique soit mentale.

Il en est bien autrement chez ceux qui, malgré l’extinction du pouvoir sexuel conservent les excitations cérébrales qui correspondent à des fonctions disparues. Chez eux, comme le dit J.-J. Rousseau, la vo-