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L’ÉROTOMANIE

lerie, le héros subit les plus dures humiliations pour conquérir sa dame.

Non seulement il est calme et bienveillant, mais encore il est parfaitement serviable, et c’est avec une entière bonne volonté qu’il se prête à l’instruction des jeunes enfants que nous avons à la clinique et qui sous sa direction ont accompli quelques progrès. La santé physique est assez bonne, il mange et dort bien et ne souffre nulle part.

Il est important de remarquer que ce malade a conservé une force musculaire très considérable, qui le rend dangereux pendant les accès d’agitation qu’il présente quelquefois.


Le second malade[1] est un homme de

  1. Ball, La Folie érotique (Encéphale, 1887. T. VII, p. 188)