jette à la porte, ce qui ne modifie nullement ses sentiments ; il se représente une seconde et une troisième fois ; il finit par être arrêté et conduit à la préfecture.
Arrivé à la clinique de Sainte-Anne, il se présente à nous dans un état de délire complet ; il parle avec onction de ses amours ; il insiste sur la pureté de ses sentiments et veut être examiné publiquement à la clinique, devant tous les élèves, en état de nudité, pour prouver qu’il a conservé sa virginité.
Sous tous les autres rapports son intelligence paraît régulière. Il parle avec bon sens et modestie de sa vie passée, sans tirer vanité de ses belles parties ; il reconnaît ses défauts et convient qu’il a eu tort de s’abandonner à ses penchants alcooliques.
Il ne se fait aucune illusion sur sa posi-