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L’EXCITATION SEXUELLE

ment continuel de prières, tels sont les phénomènes qui durent jusqu’à la mort, arrivée huit jours après cette transformation des phénomènes morbides.

L’autopsie du cadavre n’eut pas lieu. Il eût été curieux de constater l’état du cerveau et du cervelet, si tant est que celui-ci ait été primitivement et spécialement affecté.

Il est évident qu’il s’agit ici, selon toute probabilité, d’une lésion du bulbe.


Vous le voyez, le satyriasis et la nymphomanie sont des maladies très graves (c’est sous le nom de folie génésique que Moreau de Tours les désigne)[1] associées le plus souvent à des maladies organiques, et qui diffèrent absolument de la folie érotique.

  1. P. Moreau de Tours. Aberrations du sens génésique. Paris, 1884.