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SATYRIASIS

lemment la nuque contre un des angles du lit : il survient de l’empâtement à la région occipitale inférieure ; les habitudes de cet homme présentent une altération remarquable ; il est pris d’une salacité extraordinaire.

Jusqu’alors pieux et modeste, il tombe peu à peu dans le délire le plus érotique.

Cet état s’accroît pendant environ trois mois ; en même temps son intelligence et ses forces s’affaiblissent, lorsqu’à la suite d’une ardente colère que lui occasionnent les refus de sa femme, il tombe en convulsions, se plaint ensuite d’une vive douleur en avant du sommet de la tête, et ne ressent plus celle qu’il éprouvait à la partie postérieure et inférieure du crâne. Commencement de paralysie du côté gauche, cessation du satyriasis et du délire érotique ; délire religieux, marmotte-