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la mémoire de ceux du « Biarritz » ; une stèle rappelle leur souvenir sur l’aérodrome de Parme[1] où ils vinrent si souvent se poser au retour des vols lointains, mais la plus grande joie et le plus grand orgueil étaient réservés à Charles de Verneilh.

Le 2 novembre 1933, dans la chapelle Saint-Louis des Invalides, un enfant de onze ans faisait devant son cercueil le serment de reprendre le flambeau : aujourd’hui, son fils, lieutenant-pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, combat glorieusement pour la libération définitive de la patrie.

C’était le plus bel hommage qui se pouvait rendre à la mémoire de ce preux chevalier de notre ciel.

  1. Aérodrome de Biarritz.