comme pour le fond, de la simplicité classique, vint encore, dans une certaine mesure, orienter notre art dramatique vers d’autres horizons. »
J. Texte. L’influence allemande dans le romantisme français (cf. n° 427). [753
« Avouons-le. Ce n’est pas la portée philosophique du livre que nous en avons saisie d’abord… ; l’un des grands mérites du Faust, ç’a été, aux yeux de beaucoup de romantiques, son affinité avec le génie d’un Jean-Paul ou d’un Hoffmann. »
F. Baldensperger. Le Faust de Goethe et le romantisme français, M. F., janvier 1902. [754
Martha Langkavel. Die französischen Uebertragungen von Goethes Faust. Ein Beitrag zur Geschichte der französischen Uebersetzungskunst. Strassburg, 1902. [755
L’auteur se place au point de vue spécial de la qualité respective des traductions françaises, pour le sens et l’équivalence de la forme. Les œuvres considérées sont trop isolées de leur temps, et le critérium qui fait décerner la palme à la traduction Sabatier est discutable.
Avec ces réserves, étude intéressante et utile. Cf., entre autres comptes rendus, celui de R. M. Meyer Deutsche Litteralurzeitung, 1903, n° 1.
Faust : a dramatic Poem by Goethe, translated into English prose… by A. Hayward. 2e édition. Londres, 1834. [756
La préface du traducteur examine les traductions Sainte-Aulaire, Albert Stapfer, Gérard, note les inexactitudes, et conclut à une incompatibilité telle, entre l’allemand et le français, qu’une traduction lui parait impossible.
Goethes Gespräche (Biedermann), V, 179. [757
28 avril 1825. Goethe à V. Cousin : « On a traduit Faust littéralement ? Je le conçois pourtant ; pour s’améliorer, la langue française n’a besoin que de reculer de quelques siècles et de revenir à Marot. » Cf. Cuvillier-Fleury, Débats du 3 juillet 1838 : « J’ignore ce que M. Cousin répondit à cet impertinent langage. » Cf. la conversation avec Eckermann du 13 avril 1823.
Ed. Scherer. Etudes sur la littérature contemporaine, V, 331. [758
Les desiderata et les difficultés d’une traduction française de Faust.
Goethe à l’éditeur Cotta, 2 décembre 1808. Ed. eimar, IV, 20, p. 227. [759
« M. Lemarquand [commissaire français à Erfurt] a fait récemment séjour à Berlin et, sans posséder une connaissance particulière de l’allemand, il s’est attaché à tel point à Faust qu’il me l’a traduit en partie, le livre sous les yeux, en une prose libre et agréable… Il s’occupe à revoir les détails, et il n’aura de cesse qu’il n’ait transformé le tout en une œuvre française qui puisse être