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apporteront leur concours pour élucider cette période dans la vie de Bakounine.

N. Sokoloff, sous-colonel en retraite, publia dans la Revue « La Parole russe », plusieurs articles ; dans l’un d’eux, il qualifia J. St. Mill, de l’épithète de racaille.

Plus tard, il fut exilé administrativement au gouvernement d’Archangelsk. De là, il fut transporté à Astrakhan d’où il s’évada.

Réfugié à l’étranger, il publia son intéressant volume : « Otstchepentzis » (Les Réfractaires), dans lequel il attribue le progrès de l’humanité entière à ceux qui se sont détachés de leur milieu[1].

W. Zeïtzeff était également collaborateur de la « Parole russe », sous la direction de Pissareff ; il y popularisait les sciences. Il passa ses dernières années à l’étranger dans les cercles des réfugiés russes, mais sans perdre néanmoins le droit de publier ses ouvrages en Russie, où il édita deux manuels d’histoire ancienne (Drag.).



LETTRE DE BAKOUNINE À OGAREFF


15 janvier 1873. Locarno.


Voici, mon vieil ami, le montagnard D—ridzi, que je te recommande comme un homme de bien et qui est très affable. Fais-lui un accueil bienveillant. C’est un excellent homme et tu pourras apprendre de lui bien des choses intéressantes sur l’état actuel, du Caucase.

Adieu, porte-toi bien. Ma santé ne va pas du tout ; j’ai toujours des douleurs au cœur ce qui m’empêche de dormir.

  1. Cet ouvrage de Sokoloff est traduit en français (Trad.).