lesquelles ils attribuèrent à l’assassinat d’Ivanoff[1] le caractère d’un crime politique, en désignant Ivanoff comme un mouchard, furent signées par un grand nombre de personnes, contrairement à leur conviction. Nous tenons de plusieurs de ces signataires l’affirmation que Ivanoff n’était nullement un mouchard. La première chose que les réfugiés russes résidant à Zurich s’empressèrent de faire après l’arrestation de Nétchaïeff fut de s’emparer de ses papiers et de détruire tous les documents compromettants vis-à-vis du gouvernement et de l’opinion publique[2]. Parmi ces paperasses se trouvait, dit-on, l’engagement de Bakounine, donné par écrit à Nétchaïeff, de se soumettre en tout aux ordres de celui-ci, comme représentant du Comité révolutionnaire russe, même dans le cas où Nétchaïeff lui eût commandé de faire de faux billets de banque. En signe d’abnégation complète de sa propre personnalité, il avait signé ce papier d’un nom féminin, Matrena, si nous ne nous trompons pas. Assurément, Bakounine n’eût jamais consenti à faire de faux billets de banque, mais cette promesse devait servir d’encouragement aux adeptes moins soumis, qui, selon la coutume jésuitique, devaient perinde ad codover entre les mains des chefs (Drag.).
En t’embrassant, en te baisant, je te félicite à l’occasion de la nouvelle année et je bois à ta santé, notre cher Nicolas Platonovitch. Puisses-tu vivre de longues années et en jouir de toutes tes forces. Souviens-toi que tu es des nôtres et que nous ne t’oublions pas.
Notre affaire, par rapport à l’imprimerie, marche