Aksakoff, ne fut pas satisfait de la réponse de Herzen à Aksakoff, et lui écrivit en ces termes : « Je trouve que tu fais beaucoup trop de « Kratzfuss vor den Slavophilen » que, par une ancienne habitude, tu portes encore dans ton cœur. Il me semble que si tu avais senti un peu cette odeur d’huile de chanvre que tous, ils exhalent[1], surtout depuis que Ivan Serguéievitch (Aksakoff) a épousé la première lampe de toutes les Russies[2] (Mlle Tutchetf, qui se trouvait dans l’intimité de l’impératrice Maria Alexandrovna), tu serais plus réservé dans ton attendrissement. » (Drag.).
Je viens de recevoir ta lettre. Tout va bien. Seulement Mroczkowski a oublié de m’envoyer la facture de Tchernetzki, de sorte que je demeure dans une complète obscurité à ce sujet. Prie Tchernetzki d’en faire une nouvelle et envoie-la moi.
C’est en vain que tu cherches à me persuader d’épargner les deux Joseph[3]. Le sentiment de piété historique est toujours vivace en moi, et à mon âge il ne siérait pas de pécher contre ce devoir avec une insolence juvénile, pourvu que l’histoire elle-même et leurs services dans le passé, si grands qu’ils furent
- ↑ Allusion à l’idéal religieux des slavophiles orthodoxes russes. Pendant le carême que commande la religion gréco-orthodoxe, lorsque tout aliment animal est prohibé, le peuple russe se sert d’huile de chanvre pour assaisonner ses repas. (Trad).
- ↑ Petite lampe remplie d’huile d’olives que l’on allume devant les icônes. (Trad.)
- ↑ Giuseppe Mazzini et Giuseppe Garibaldi. (Drag.)