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Cette nouvelle Risposta parut comme supplément aux numéros du Gazzettino Rosa des 10, 1 1 et 12 octobre 1871. J’ai obtenu de l’obligeance du citoyen Luigi Molinari qu’il voulût bien en faire faire une copie à la bibliothèque de Brera, à Milan ; et c’est sur cette copie que j’ai retraduit de l’italien en français le texte de Bakounine, dont l’original français n’existe plus[1].

On verra que la réponse de Bakounine renseigne le lecteur d’une façon suffisante sur le contenu des articles de l’Unità Italiana.

J. G.
  1. Max Nettlau a retrouvé quelques feuillets d’un brouillon de la Réponse à l’Unità Italiana ; il diffère assez sensiblement, en plusieurs parties, du texte définitivement adopté par l’auteur, tandis qu’en d’autres parties la rédaction en est identique à celle qui a été imprimée par le Gazzettino Rosa. Ce premier jet, que j’ai eu sous les yeux en traduisant en français la version italienne, m’a permis de retrouver en plus d’un endroit les expressions originales de Bakounine, et de donner ainsi à ma traduction plus de fidélité. Mais il ne m’a pas paru qu’il valût la peine d’imprimer ici ce brouillon, qui ferait double emploi avec le texte définitif.