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après le Congrès de Bâle, au Comité fédéral de la Suisse romande, dont Perret et Guétat étaient membres ; que ces deux honorables citoyens étaient présents lorsque Duval et Fritz Heng, deux autres membres de ce Conseil, et en même temps membres de la Section de l’Alliance, présentèrent ces lettres au Comité fédéral.

Que dire après cela de l’honnêteté de ces gens, qui ont osé dire, dans leur avant-dernier Congrès fédéral à Genève, et reproduire dans leur Égalité cette assertion formidable : « Qu’ils n’ont jamais entendu dire que la Section de l’Alliance ait été reconnue par le Conseil général, qu’ils l’ignoraient encore jusqu’à présent, et qu’ils viennent d’écrire au Conseil général pour s’en assurer » !


Une fois qu’elle se vit acceptée et régulièrement reconnue comme section régulière de l’Internationale par le Conseil général de Londres, la Section de l’Alliance chargea son comité de demander au Comité central (cantonal) de Genève son admission dans la fédération genevoise[1], se réservant de demander, aussitôt après, son admission dans la Fédération romande au Comité fédéral.

  1. Cette décision est antérieure à l’arrivée de la lettre d’Eccarius. Dès le 17 juillet il est question, dans le procès-verbal du comité de la Section de l’Alliance, de faire une demande au Comité cantonal des sections genevoises pour l’entrée de la Section de l’Alliance dans la fédération cantonale ; et, le 30 juillet, Bakounine lit au comité de la Section de l’Alliance un projet de lettre au Comité cantonal, qui est adopté.