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duit plus tard par les statuts de la Section de l’Alliance, approuvés à l’unanimité par le Conseil général.

Après un long débat, il fut unanimement décidé que Perron, au |42 nom de tous, se mettrait en correspondance avec le Conseil général de Londres.

À la suite de cette décision, le compagnon Ch. Perron écrivit soit au citoyen Eccarius, soit au citoyen Jung, une lettre dans laquelle, après lui avoir franchement exposé la situation et le véritable but de l’Alliance et après avoir raconté ce que des membres de l’Alliance avaient déjà fait pour la cause ouvrière en Italie, en France, en Espagne, aussi bien qu’à Genève, il le priait de faire, au nom du Bureau central de l’Alliance, au Conseil général de Londres la proposition suivante : L’Alliance se dissoudra comme organisation internationale, son Bureau central, représentant de cette internationalité, cessera d’exister : le Conseil général voudra-t-il reconnaître alors les sections fondées par les membres de l’Alliance en Suisse, en Espagne, en Italie et en France, avec le programme de l’Alliance, comme des sections régulières de l’Internationale, ne conservant désormais d’autre lien commun que le programme, mais renonçant à toute autre solidarité et organisation internationale que celles qu’elles trouveront dans la grande Association des travailleurs ? À ces conditions-là, le Bureau promettait de n’épargner aucun effort pour persuader les sections de l’Alliance déjà établies dans différents pays à