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sienne ; ils furent réimprimés ensuite à diverses reprises et traduits en plusieurs langues ; mais les autres n’avaient jamais été réimprimés ;


2o Une lettre adressée au journal le Réveil de Paris, en octobre 1869, en réponse à une attaque calomnieuse du démocrate socialiste allemand Moritz (Moses) Hess, que le journal de Delescluze avait eu le tort d’accueillir au lendemain du Congrès de l’Internationale à Bâle. Cette lettre ayant pris des dimensions trop considérables, Bakounine résolut d’en faire le premier chapitre d’un écrit qu’il voulait intituler : Profession de foi d’un démocrate socialiste russe, précédée d’une étude sur les Juifs allemands. Mais il ne donna pas suite à son projet, et nous publions ici pour la première fois ce manuscrit, resté inachevé.

Cet écrit polémique contient beaucoup de détails intéressants sur les calomnies dont la haine infatigable de Marx et de ses amis poursuivit Bakounine à partir de 1848 ; on y trouve en particulier le récit d’un incident qui fit quelque bruit en 1869 : l’accusation inepte et odieuse ramassée par W. Liebknecht dans les colonnes d’un journal bourgeois et répétée par lui, le verdict du jury d’honneur déclarant à l’unanimité que Liebknecht avait agi avec une légèreté coupable, et la généreuse attitude de Bakounine envers un adversaire forcé de reconnaître publiquement qu’il s’était trompé ;


3o Trois conférences faites en mai 1871, au Val de Saint-Imier, au moment où la lutte héroïque de la Commune de Paris contre les forces coalisées de toutes les réactions enflammait d’espérance le prolétariat socialiste. La Société Nouvelle de Bruxelles avait publié