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commença un nouveau, en tête duquel il plaça également les deux premières pages de sa lettre à Palix, plus librement paraphrasée. C’est ce manuscrit de Locarno, trois fois remanié au cours de l’hiver 1870-1871, qui devait devenir L’Empire knouto-germanique (voir tome II, pages 275 et suivantes). Le manuscrit de Marseille doit donc être considéré, à la fois, comme chaînon un intermédiaire rattachant les Lettres à un Français à L’Empire knouto-germanique, et comme une première ébauche de ce second écrit, conçu d’abord comme une simple brochure, mais que Bakounine, six mois plus tard (lettre du 16 avril 1871 à Ogaref), appellera « mon premier et dernier livre, mon testament ».

Au séjour à Marseille appartient aussi un court fragment intitulé Le Réveil des peuples, début d’un écrit dont Bakounine ne traça que les premières lignes. Je le place à la suite du Manuscrit de 114 pages.

J. G.