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sentier[1]. Soir, brochure, toujours sentier. — 10. Brochure, sentier paraît trouvé. Soir, brochure. — 11. Brochure, toujours sentier. Soir, brochure, sentier. — 12. Brochure, sentier. Soir, brochure, sentier. — 13. Brochure, sentier. Soir, brochure, cherche à me remettre sur la grande route[2]. — 14. Brochure, du sentier au grand chemin. — 15. Brochure. Soir, brochure[3]. — 16. Brochure, peu, mais médité bien. Fiction à développer[4]. — 17. Brochure. Soir, brochure[5]. »
Le 19 mars, Bakounine, après avoir emprunté cent dix francs à sa propriétaire. Mme veuve Pedrazzini, était parti pour Florence, afin d’y chercher un moyen de sortir
- ↑ Cette expression de « sentier », employée par Bakounine ce jour-là et les jours suivants, se rapporte à la digression sur le système des doctrinaires français, qui commence au feuillet 247, et se poursuit jusqu’au feuillet 286. L’auteur, à en juger par un brouillon de cette partie de son manuscrit, qui s’est conservé, paraît avoir beaucoup tâtonné avant de trouver la façon dont cette digression devait se rattacher à l’ensemble, et de fixer les divisions numérotées en lesquelles elle est partagée (le brouillon comprend vingt numéros, la mise au net n’en comprend que treize).
- ↑ Bakounine jugeait évidemment que la digression prenait des proportions excessives, et se demandait par quelle transition il pourrait revenir à son sujet.
- ↑ Le lendemain 16, envoi des feuillets 247-272.
- ↑ Cette « fiction » est certainement celle dont il parle au début de la note immense qui commence au bas du feuillet 280. Lorsque Bakounine, à son retour de Florence, recommença à écrire (5 avril), il « développa » si bien la « fiction », que celle-ci occupe soixante-quatre pages d’impression dans le tome Ier des Œuvres (1895), où Max Nettlau l’a publiée sous le titre de Dieu et l’État, emprunté à la publication faite par Élisée Reclus et Cafiero, en 1882, d’une autre partie de ce même manuscrit.
- ↑ Le lendemain 18 mars, envoi des feuillets 273-285.