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APPENDICE


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LETTRE À UN FRANÇAIS
(Reproduction textuelle et intégrale du manuscrit de Bakounine)[1]


|1 Continuation


25 août soir — ou plutôt 26 matin.

Considérons de nouveau la situation générale.

Je crois avoir prouvé, et les événements ne tarderont pas de prouver mieux que je n’ai pu le faire :

Io[2] Que dans les conditions auxquelles la France se trouve présentement, la France ne peut plus être sauvée

  1. Moins les pages, envoyées à Ozerof, dont il est question dans la lettre à Ogaref du 11 août 1870 (voir p. 72), pages qui sont perdues. Voir, sur le motif qui m’a décidé à placer, à la suite de la reproduction du texte de la brochure, la réimpression littérale et complète du manuscrit original, l’Avant-propos(pages 71-77). — Les chiffres, appuyés sur une barre de séparation, qu’on trouvera dans le texte, indiquent le commencement des pages du manuscrit. — J. G.
  2. En écrivant ce « Io », Bakounine avait naturellement l’intention de le faire suivre, plus loin, d’un « IIo » ; mais on chercherait vainement ce « II » dans la suite de cette Lettre. On verra, à la fin de cette première Continuation (p. 24 du manuscrit, p. 165 du présent volume), qu’après avoir prouvé, dans la première partie (perdue) et dans la seconde partie (Continuation) de sa Lettre, que « les moyens réguliers ne pouvaient plus sauver la France », et « qu’elle ne pouvait être sauvée que par un soulèvement national », il annonce que, dans une troisième partie (qu’il appelle « troisième lettre »), il prouvera que « l’initiative et l’organisation du soulèvement populaire ne peut plus appartenir à Paris et n’est possible que dans les provinces » ». C’est donc cette troisième partie (Continuation, III) qui forme le « IIo » implicitement promis par le « Io » écrit à la première page de la présente Continuation. — J. G.