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monique au grand Tout et à parader comme des clowns sur les tréteaux de la littérature.

Après cette première scission, voici quelles étaient leurs forces et celles des Décadents :

Décadents : Paul Verlaine, Ernest Raynaud, Maurice du Plessys, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue, Moïse Renault, Pillard d’Arkaï, Stuart Merrill, Albert Aurier, Valère Gille, Louis Villatte, Louis Dumur, Boyer d’Agen, Martial Besson, Léo Trézenick, Rachilde, Paul Vorsin, Fabien Colonna, André de Bréville, Paul Pradet, Georges Fourest.

Symbolistes : Stéphane Mallarmé, Jean Moréas, Édouard Dubus, Charles Morice, Maurice Barrès, Paul Adam, Gustave Kahn, Henri de Régnier, Francis Viélé-Griffin, Francis Poictevin, Louis Pilate de Brinn’-Gaubast, Léo d’Orfer, L. Taillis, Cortès Gaillard, Raoul Gineste, Jean Lorrain, Jules Bois, Gabriel Mourey, Iwan Gilkin, Georges Knopff, Georges Eckoud, Gabriel Randon, Henri Chambige, Léon Durocher, Stephen George, Jean Ajalbert, F. Fénéon, E. Dujardin.


Instrumentistes


Presque en même temps que ces derniers, les Instrumentistes aussi se constituèrent en école. Ils ne sont d’ailleurs qu’une variété de Symbolistes opaques tirant également leur origine de Mallarmé. Sous prétexte de philosophie évolutive, ils écrivent une sorte de charabia fort suggestif, dit-on, lorsqu’on le met en musique.