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journal dirigé par Léo Trézenick. Il était connu par plusieurs pièces de vers et par quelques extraits du Carnet, d’un Décadent. Il va publier prochainement les Chairs Profanes, poésies, et Deux Ménages, roman de mœurs parisiennes.

Moïse Renault, lauréat du dernier concours rabelaisien, nous a fourni plusieurs nouvelles ou articles d’esthétique qui ont été fort goûtés.

Cazals, qui avait débuté par les portraits de Paul Adam, Jean Moréas et Gustave Kahn, a fini par faire le reportage littéraire au Décadent.

Je n’ai pas parlé de Paul Pradet qui avait commencé à publier la Grande Roulotte et qui nous a quitté au treizième numéro. C’est ce farouche compositeur du Décadent (et aussi le rédacteur en chef) qui, manquant un jour de caractères, envoya un gamin chercher pour quatre sous de t à l’imprimerie voisine. Le prote, croyant être spirituel, envoya l’enfant dans une épicerie où on lui donna, naturellement, pour quatre sous de thé.

Les autres collaborateurs que je ne puis que nommer sont :

Charles Évendal, Thiernesse, Jacques le Lorrain, Gaudefroy, Miguel Fernandez, Malato de Corné, Noël d’Auray, Louis-Pilate de Brinn’Gaubast, Paterne Berrichon, Gaston Bertram, Schiroky, Henri Leprince, Georges Hepp, D’Orfer, Stuart Mérrill, Édouard Dubus ; Oscar Méténier, D. Denfert, Auguste Dupont, Charles Darantière, Jehan Sarrazin, Pop, Henri de Villars, Jules Boubert, Merky, Henri Le Brun, Lorand ; François Carny, Gaston Moreilhon J. Noro, Em. Rouard, André de Bréville, Jules Laforgue, Gustave Kahn, Jean Moréas, Charles Vignier, Jean Ajalbert et Paul Adam.