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suite d’une autre maladie ; cette division comprend la péritonite dite par perforation, consécutive à la rupture de l’un des viscères abdominaux, et celle dite par extension, survenant à la suite de l’inflammation des organes voisins.

La péritonite puerpérale n’est qu’une variété de la péritonite par extension. Nous ne possédons pas, en médecine vétérinaire, des exemples bien authentiques de cette maladie.

Enfin, on a décrit sous le nom de péritonite tuberculeuse celle qui résulte de la présence de tubercules dans la membrane séreuse de la cavité abdominale. Nous ne nous occuperons pas de cette altération.


ÉTIOLOGIE.

Un grand nombre de causes qui font développer les inflammations peuvent être considérées comme pouvant faire naître la péritonite. On l’observe à tous les âges de la vie.

Péritonite spontanée. — Certains animaux, comme le cheval, le chien, par leur nature de tempérament, la contractent plus facilement que d’autres ; l’état pléthorique y prédispose. L’hygiène qu’on fait suivre aux animaux, peut aussi influer sur le développement de l’affection. Ainsi, les habitations froides et humides, mal aérées ; l’ingestion de boissons froides, de fourrages verts et couverts de rosée, sont autant de causes prédisposantes. À ces causes, on peut encore ajouter : le refroidissement brusque de la peau, après que la transpiration cutanée a été vivement excitée, l’exposition des animaux aux intempéries des saisons froides et pluvieuses, la suppression de toute sécrétion, et l’immersion des animaux en sueur.