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contre la péritonite, d’administrer promptement de la quinine à haute dose, pour combattre cette phlegmasie, lorsqu’elle est bornée à la région sous-ombilicale, et pour en conjurer la généralisation.

Quand l’animal est en proie à de vives coliques, de vives douleurs, on fait prendre des tisanes calmantes, de feuilles d’oranger, de tilleul, additionnées de pavot blanc ou d’œillette, à doses petites mais souvent réitérées.

Les sangsues sont dans ce cas d’un grand secours.

On doit soustraire les malades des courants d’air ; les locaux qu’ils habitent doivent être à la température de 15 ° à 20° centigrades.

La péritonite puerpérale, a été aussi combattue par les narcotiques : on a fait des frictions sous le ventre avec une pommade composée de cyanhydrate de soude, laudanum et axonge.

À l’intérieur, l’essence de térébenthine, le carbonate de soude ont été employés avec plus ou moins de succès.


PÉRITONITE CHRONIQUE


Elle est primitive ou consécutive au type aigu.


Étiologie. Lorsqu’elle est primitive, elle attaque les sujets faibles et lymphatiques. Elle est assez fréquente chez les solipèdes, plus rare chez les bêtes bovines.


Symptômes. Partielle, elle reste longtemps inaperçue, à moins qu’elle ne succède au type aigu ; générale, les symptômes qu’elle détermine sont si peu marqués, si vagues, qu’on ne les attribue pas directement à la péritonite. Dans ce cas, on arrive au diagnostic par voie d’exclusion ; on