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« … Hier à soir j’ai pas fermé les yeux tellement j’étais tourmenté avec les pices et les pinaises vers les deux heures du matin j’ai pensé à votre douce visage voila que je n’ai fait que pléré tout ça la passe qui vous n’avez pas un amour virginal à la flère d’orangé sur votre cœur pour moi,

« … Adieu, mon cœur chéri d’amour je vous aime pour la vie.

***. »

Il faut savoir nous arrêter. Mais il nous en coûte. Que de richesses encore qui dorment là inutiles dans nos cartons ! Du moins, pour prendre congé du lecteur qui nous a tenu si patiente compagnie pendant notre longue visite chez la Muse noire, c’est encore à son riche album que nous emprunterons le couplet de la fin.

« Monsieur,

« Votre très humble serviteur ayant perdu les resources de continuer son travail, s’avance devant vous pour vous demander votre inaltérable protection, non pour lui, mais pour l’amour d’un Dieu puissant. Et le Souverain Omniscient vous rendra au centuple d’avoir compté sur votre généreuse égide. »

Ou bien encore, en nous adressant cette fois à ceux qui nous ont fait l’honneur de lire notre