Page:Baissac - Le Folk-lore de l’Île-Maurice, 1888.djvu/478

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mo gagne malad latête ;
Tir vitment mo cravate,
Ramsamy,
Et laissé moi ômi.

Et ce qui contribue encore à faire de Ramsamy Courtin « a favourite song with us », c’est que de piquants lapsus linguæ donnent tout de suite à certains mots une physionomie irrésistible ; un garçon d’esprit ne faillira jamais à prononcer ma Licie, belsamine, bourriquét, de façon à ravir d’aise son auditoire. Aussi Ramsamy Courtin pourrait bien être la perle de notre répertoire ; perle noire, d’accord, mais pour être noires, les perles se jettent-elles aux pourceaux ?


Nous avons, un peu à la légère, promis quelques chansons « historiques » ; dégageons vite notre parole.

Dans c’temps-là mo té garde moutons,
Mo té garde moutons dans lacacia ;
Qui moutons ça ? qui moutons ça ?
Moutons Msié LéBréton.

*

En avant marçons
La case Anderson,