tiennent à aucune langue, et qu’il faut renoncer à traduire en chrétien.
Avec la troisième et la quatrième strophe, le sens s’éclaire : « Ce sont des zénes zens qui se fâchent parce que lé prêtre lascar’ leur fait attendre la levée du goun. » Mais qu’est-ce que la Matirité bissic, et La montée barrée ? Personne va tire-moi là, comme dit le dernier vers du couplet.
« Ce joueur de violon est une calebasse, » dit la cinquième strophe, et « Une chatte qui a trouvé un matou fait ses embarras ».
La sixième est satirique : « En l’absence de son mari Mimi s’espace ; » il rentre, « elle baisse les yeux et serre les coudes. »
La septième est un poème exquis en trois vers : L’amante pleure : « Essuie tes larmes ! avant la fin de la semaine nous aurons emprunté les ailes de l’hirondelle. »
La huitième console la brune Coco. Elle pleure le beau matelot avec qui son cœur s’est embarqué à bord du Canada : « Patience ! encore cinq minutes, Coco. La montagne des Signaux a mis une boule au bout du bras sous le vent : heureuse Coco ! c’est le Canada. »
La neuvième est obscure et tronquée.
Et la dixième ? Cet Ali Banban qui est-il ? La cateau, la pompe, la Seine, et ce pays dont il faut trouver le bout ?