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Avlà signon signal signalé,
Avlà signale Canada !

Mo monte làhaut Belle étoile,
Mo zette la ligne trois canal,
Mo croce anguille trois couleir.

Ali Banban, la graisse cateau va touye nous !
Quand même vou a mette moi dans la pompe,
Quand même vou a zette moi dans la seine,
Quand même vielle là passé avale moi,
Faut qui mo trouve léboute mon pays.

Mo fanme, dans to maladie,
To napas manze narien !
— Mo mari, ce qui mo oulé manzé,
Dans lé pays napas iéna !
Mo mari, si ous content moi,
Mo mari, vine donne-moi la main,
Laisse-moi défonce poulailler.

Ah ! mon coco, si mamzelle Zeaune ti éne bonne fanme,
Li ti va condire-moi à côte paquét fleirs.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous plaît-il que nous essayions d’y entendre quelque chose ? Quand ce ne serait que pour donner une haute opinion de notre sagacité.

Les deux premières strophes se dérobent complètement : « Basia, La finabarca, I go to day, I come to morrov », autant de mots qui n’appar-