Page:Baissac - Le Folk-lore de l’Île-Maurice, 1888.djvu/419

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Qui mo bisoin dire zaute encore, zenfants ! Peir-Narien comande so plime défaire so louvraze, li vine doumounde, li prend Colle-des-Keirs dans so lébras. Mais zaute longtemps même, oui, avant zaute dicende dans montagne là.

Lheire papa Gâteau trouve Colle-des-Keirs, li fou ! li saute lahaut li, li manze li. Quand li lassé à force embrasse li, li embrasse li encore. Peir-Narien blizé rié ; li tire so fanme dans lamains bonhomme : « Eh vous, papa, vous pour fini so lazoues, oui ! Lazoues mo fanme, ça. »

Zaute appelle cousinier pour commande dîner. Manman ! manman ! pengare doumounde pour mort av tout ça manzé là, oui ! Napas moyen compté ça bande léplats qui làhaut latabe. Mais ti iéna éne ladaube pizons ! han ! Domaze lheire mo voulé goûte li, Peir-Narien flanque moi éne coup de pied, mo tombe ici.





    faire, que nous n’en rencontrons dans les créations authentiques du génie de Lindor. Mais nombre de traits révèlent la main de l’artiste noir. Nous avons coutume chez nous de faire place à l’étranger naturalisé Mauricien.