Page:Baissac - Le Folk-lore de l’Île-Maurice, 1888.djvu/379

Cette page n’a pas encore été corrigée

hères, zenfants rentré, mo sonné ; dix hères, zenfants sourti, mo sonné. Sisse piasses par mois, dimi balle douriz, dholl sembe pôsson salé : éne bon place ! Mais domaze mo blizé quitté : docteir dire moi çanze lair, aile lacampagne. — Ah ! ben, compère, quand to blizé allé, donne moi to place. — Mo pour allé azourdi même quand mo trou’e quiquéne pour mette dans mo louvraze. — Eh ben ! avlà moi. — Eh toi ! prend gare to manque Ihére pour sonné, quand mo mette toi dans ça place là, oui ! — Napas peir, compère, zamais moi qui pour gagne réproce dans mo louTaze. Donne lacôrde. » Yève donne li lacôrde, li dire U : « Coûte bien : talhére dix hères pour sonne dans léglise, toi aussi to sonné, hein ! coûte bien. »

Yève allé. Couroupa enbas banoir, lacôrde dans lamain, li coûté, coûté, coûté. Avlà léglise sonné, couroupa tire lacôrde : narien ! lacloce napas sonné. « Manman ! li dir ça lacloce là ! oui ! » Couroupa pendi làhaut lacôrde, tiré, tiré, sacouyé. Ene coup là brance cassé, nique mouces tombe en bas. Mouces là firié, sourti dans nique, fonce làhaut couroupa, pique li dans figuire, pique li dans lamain, dans lipieds, dans liziés, éne heirée même. « Aïo, manman ! » Couroupa