dans so fond ça sac là li fine mette trois quate caces sembe éne bande roces plate. Li sacouye sac pour roces là avec caces là sonne ensembe ; li rente morceau dans dileau, li ouvert labouce sac, li dire carangue : « Vine compté. » Carangue rente dans sac, zacot fréme sac éne coup, levé, amène à terre, prend bâton, touji-e carangue. Li blizé tine so vente à fôce rié : « Aïo, mo maman ! cornent pôsson bête ! aïo ! larzent av médaille ! aïo ! laisse moi rié ! »
Avlà zacot astheire çarze carangue làhaut so lédos, li marce dans laplaine, li crié : « Bel bel carangue pour faire cari, bel bel carangue frais pour faire cari ! » Li passe divant lacase éne vie bounefemme qui ti après dibouté dans so iaporte. « Vous napas bisoin carangue pour faire cari ? — Mo bisoin même ; mais larzent napas, qui a faire ! — Coûté ! nuand vous énan bon douriz, bon massala, bon piment, nous capabe arranze zaffaire. Mo pour fourni posson, vous pour fourni tout laute quiqueçose ; vous faire cari, nous manze ensembe. »
Bonnefemme content ; li couit cari ; zacot assise, li aspéré.
Lheire cari là commence couit, so lodeir fane dans tout lacase ; zacot ouvert nénez, li bavé, li dire bonnefemme : « Anons manzé astheire, li assez couit, mo senti li dans mon nénez.—