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gouyaves dans lamontagne, té empéce éne zaco manze dizéifs ça payenqui là dans rempart. « Moi ça ; mo cône acote to femme ; quand to voulé trouve li, sivré moi, napas létemps pour perdi. « — « Mais côment mo va capabe sivré toi dans noirnoir ? » — « Mo pour vole enbas enbas ; mo lécorps tout blanc, mo lézailes tout blanc ; vine éne fois, napas létemps pour causé açthère. »

Zozo envolé, garçon sivrè li. Zaute allé, zaute allé, zaute arrive dans bord éne grand grand fossé. Ça fossé là même qui té servi balizaze pour péye loulous av péye doumoune. Payenqui arrête volé, li pose làhaut éne pied boidenatte, li dire garçon là : « Ici même ! nous bisoin aspère morceau : talhére tout loulous pour passe dans fond ça fossé là, to a trouve çenne qui fine volor to femme. « 

Mari assise, reste tranquille, guété, guété. Bon moment li là : ta, ta, ta, ta, ta, éne loulou vini. « Toi qui fine prend mo femme ? » — « Houn, whoun ! » Payenqui dire : « Napas li, ça ; laisse li passé. » Ene laute loulou vini : « Napas li ; laisse li passé. » Loulous passé, loulous passé, loulous passé. Avlà éne coup payenqui crié : « Avlà li là, li même ça, guéte son vente. » Té éne gros loulou noir, liziés côment difé, vente