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mis des moustiquaires aux lits de peur des moustiques, on a mis de l’huile de pétrole de peur des punaises ; allez dormir, demain matin je vous porterai à tous votre café. »

Tous les loups vont se coucher ; le sommeil cloue leurs paupières. Le pavillon était partout enduit d’huile de pétrole, et sous chaque lit il y avait des paquets de poudre. Quand les loups sont dedans, on cloue sur eux portes et fenêtres, et on met le feu au vétiver du toit. Soudain on entend : boum ! boudoum ! boum ! boumm ! c’était le loup qui sautait avec ses amis. Et la femme de dire : « Jamais paquets de pétards ne m’ont autant amusée à tirer. »[1]


  1. Les nos XIII et XIV sont deux versions de la même histoire. Nous les donnons toutes les deux rapprochées à dessein, pour