Page:Baissac - Le Folk-lore de l’Île-Maurice, 1888.djvu/158

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si le prince épouserait ou n’épouserait pas, la marraine de Peau d’âne entre dans la salle à manger. Elle touche de sa baguette le haut de la tête de Peau d’âne, et voilà Peau d’âne une jolie princesse avec une robe couleur du soleil. La reine en danse de joie.

On fit une noce magnifique. Tout le pays fut invité. On mangea, on but, on dansa toute la nuit. J’entre pour demander un petit verre de liqueur : on lâche les chiens après moi, et je me sauve ici.[1]


  1. « Si Peau d’âne m’était conté
    J’y prendrais un plaisir extrême. »
    Oui, mais Peau d’âne mâtinée de Cendrillon ?