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« Où es-tu ? où es-tu ? » Elle voit soudain les feuilles de songe remuer sur l’autre bord de la rivière, et croit que c’est Namcouticouti. Elle se baisse, ramasse le caillou et le jette dans les songes de l’autre côté de la rivière. Namcouticouti reprend sa forme humaine. Il rit et dit à sa mère : « Grand merci, maman, c’est vous-même qui m’avez sauvé la vie. »

Puis il s’en va et disparaît.

Depuis ce jour, jamais plus je ne l’ai revu. [1]


  1. C’est un des plus répandus de nos contes ; nous en avons quatre rédactions sous des titres différents. Ce n’est pourtant, à y regarder de près, qu’une adaptation, mais des mieux réussies ; assimilation serait mieux dit. Ce qui nous appartient bien en propre, semble-t-il, c’est l’amour filial et l’amour maternel de ce fils et de cette mère.