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une fois qu’il est tout à fait en haut, sur le dernier échelon, il crie : « deux roupies ! et tu vois que je ne puis monter davantage. — Eh bien ! puisqu’il n’y a plus moyen de monter davantage, qu’y faire ? Prends le mouton, donne les deux roupies. « Il retourne à la maison, donne à sa mère les deux roupies et lui raconte toute l’affaire. La bonne femme saisit un manche à balai, tombe sur lui et lui prend mesure. Le pauvre diable ramasse un coup sur la tête et devient fou.

Depuis ce jour-là, je ne l’ai jamais revu au bazar. [1]



  1. C’est une copie presque servile du français. Nous ne donnons