Page:Bainville - La Tasse de saxe, 1929.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.

chef de claque, de lui donner d’autres billets.

— Vous êtes bien honnête, dit l’ar­tilleur. Mais jouera-t-on « Polioute » ?

On ne joue pas souvent cette tragédie chrétienne sur les théâtres subven­tionnés. Joseph Gendron était venu trop tard pour y connaître Rachel, et son temps prit fin sans que Polyeucte eût reparu sur l’affiche.

Quand il fut près d’être libéré, il revit Levreau dont la boutique prospé­rait et qui, ayant besoin d’aide, lui proposa d’entrer à son service. Joseph accepta, dans l’espoir de revoir « Po­lioute ».

Il surveillait le journal et les colonnes où les spectacles sont annoncés. Et il était triste lorsqu’ayant lu le