Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

allez voir pourquoi. M’étant adressé d’abord à M. Jules Lemaître, dont une étude sur Banville ouvre la série consacrée aux Contemporains, voilà qu’il m’est arrivé, comme chaque fois que j’entre dans cette admirable galerie, comme chaque fois que je prends les Lundis de Sainte-Beuve, de n’en plus pouvoir sortir, de sorte que j’ai failli manquer l’heure du feuilleton et ne pas vous parler de l’anthologie de M. Charles Morice. Mais mon imprudence a même été plus grave que je n’aurais cru. Ayant lu l’étude si fine, si exacte, si équitable que M. Lemaître a consacrée à Théodore de Banville, je me suis aperçu qu’il ne restait plus rien à dire sur l’auteur des Odes funambulesques. Rien, mais là, ce qui s’appelle rien. Car on ne voit pas ce qui se pourrait ajouter à cette seule « impression » liminaire : « M. Théodore de Banville est un poète hypnotisé par la rime, le dernier venu, le plus amusé et dans ses