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au moins autant que les purgations, les saignées et l’émétique de l’ancien régime. Mais, chose singulière, tandis que Molière n’avait pas jugé indigne de lui de plaisanter Purgon, Diafoirus et Fleurant, M. Brieux a dédaigné de renouveler et de remettre au goût du jour ces plaisanteries qu’il juge évidemment basses : il a eu l’ambition de s’attacher aux plus hautes théories de la médecine nouvelle. Dans son Évasion il s’en prenait aux lois de l’hérédité et délaissait un peu, pour de trop grandes spéculations, des silhouettes de morticoles qui eussent pu être parfaites.

Je me souviens que le docteur Albert Prieur protesta, lorsque M. Brieux reprit la question sous un autre aspect avec les Avariés, contre cette intention de discréditer la médecine et les médecins. Le docteur Albert Prieur montrait avec justesse que le médecin ayant pris dans la société et dans les mœurs contem-