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quement construite et conduite, est intitulée le Mensonge du père. Le coup de théâtre final ne fait d’ailleurs que couronner une série d’analyses où sont dévoilés et les calculs de Laure et ceux de ses scélérats domestiques. Telle est la réalité sordide que cachent le luxe, la façade, le décor de l’hôtel d’une marquise Palmi.

L’autre petit roman qui compose le livre, les Moreau-Janville, introduit le lecteur dans un milieu différent, mais dont les dessous ne sont guère plus beaux. Cette fois, il s’agit de la famille d’un riche industriel, roi des hauts fourneaux et de l’acier. Si le Mensonge du père fait songer, par endroits, comme nous le disions tout à l’heure, à l’Émigré, c’est l’Étape que rappelle, par certains côtés, l’histoire des Moreau-Janville. Il y a là un certain Eugène Montrieux, jeune précepteur à qui réussit fort mal son entrée dans une maison élégante et riche, et qui y gagne d’y