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phiné et de la Normandie, reconnus, mais peu respectés. — Abaissement de la puissance féodale. Lettres de noblesse distribuées à la bourgeoisie. — Protection accordée aux campagnes contre les seigneurs. — Voies ouvertes à l’agriculture, à l’industrie au commerce et à la navigation maritime. Inamovibilité des officiers royaux déclarée. — Origine des postes.


États-généraux de 1484 convoqués à la demande des princes. — Mesures économiques adoptées avant la réunion des députés. — Progression des impôts ; misère des peuples ; doléances et demandes présentées dans les cahiers des trois ordres. — Subsides accordés par forme de don et octroi, pour deux ans seulement. — Prorogation de l’impôt autorisée par enregistrement au parlement. — Attribution légitime de cette cour judiciaire en matière d’impôt. — Traité de paix acheté à l’Angleterre ; abandon de l’Artois et du comté de Bourgogne à l’Autriche ; restitution gratuite du Roussillon et de la Cerdagne à l’Espagne et du Barrois au duc de Lorraine, à l’occasion d’une expédition contre le royaume de Naples. — Emprunts négociés en Italie. — Succès et revers. — Remise faite par Louis XII du droit de joyeux avénement. — Convocation de notables en 1498. — Engagement des domaines, avec faculté de rachat, pour subvenir à une expédition en Italie. — Cautionnements demandés aux comptables pour garantie de leur gestion. — Origine des épices payées aux juges. — Désintéressement du cardinal George d’Amboise. — Réduction des tailles et amélioration des revenus de l’état, par l’effet de la prospérité publique. — Conditions d’un traité conclu avec les seigneurs de Bretagne. — Encouragements accordés aux lettres et aux sciences. — États-généraux tenus à Tours, où Louis XII reçoit le nom de Père du peuple.


Rivalité de François Ier et de Charles-Quint. — Vénalité des charges et des offices royaux. — Augmentation des emplois, et immunités d’impôts accordées aux titulaires. — Trésoriers de France. — Receveurs généraux. — Confusion, par centralisation, des revenus