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propriétés, les corvées, les péages, toutes les servitudes, et tous ceux des droits enfantés par le despotisme féodal, que le trône n’avait pu ou n’osait pas revendiquer à titre de droits régaliens.

Le tiers-état, au contraire, qui, si l'on en excepte les taxes sur les consommations, supportait à lui seul le poids des charges créées au profit du trône et des privilèges, voyait s’introduire l'usage d’établir et d’augmenter le tribut public sans sa participation; et il touchait au moment d’être privé de la faculté de délibération sur les impôts, malgré une nouvelle tentative qu’il fit pour la conserver, de concert avec les autres ordres.