ché. Nous sommes très inquiets : c’est sa première fois.
— Bast ! Il faut bien qu’il commence.
— Croyez-vous, Monsieur ?
— Mais oui…, mais oui… Et tenez ! ne connaîtriez-vous pas la main de ce gant ?
— Hélas ! non, Monsieur… Au revoir, Monsieur.
Le soir, il me fallut beaucoup de mots pour expliquer à Villiers l’histoire de ce gant et aussi du Loideau qui n’était pas Loideau, mais son frère.
Le lendemain, Villiers, dans sa mansarde, soignait à l’eau froide une tête à migraine. On frappa à sa porte.
— Qui est là ?
— Loideau, Monsieur.
— Ah ! Loideau. Le frère ou l’autre ?
— Le frère, Monsieur. Ne l’avez-vous pas vu ?
— Non ! Je l’entends.
— Vous l’entendez, Monsieur ! Où ça ?
— Là où vous êtes. C’est vous le frère.
— Vous plaisantez, Monsieur. Je veux dire : N’avez-vous pas vu mon frère ?
— Si… Avant-hier.
— Mais hier, Monsieur ?
— Ma foi, non.
— Nous, non plus, Monsieur. Nous sommes très inquiets ! Voilà deux jours !
— Deux jours ! Bigre, en effet !… Courons chez notre camarade.
Ils m’arrivèrent.
— Ouvre, mon vieux. Vite. Je suis là avec Loideau.