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plusieurs ouvrages, en anglais et en français, traitaient de la syphilis et d’autres maladies vénériennes.

Mack jouait des morceaux du Carnaval de Schumann, d’une manière saccadée.

Il s’arrêta net : « Ça m’intéresse, ces petites choses, parce que, sous cela, il y a la vie. » Il avait comme besoin de s’excuser. Boureil l’invita à dîner avec lui.

On lui avait donné une chambre du côté du boulevard Jourdan. Il serait ennuyé par le tintamarre des autos, mais l’autre côté était exposé au soleil. Il tira le store et ouvrit la fenêtre ; des pollens du parc Montsouris entrèrent comme une neige à gros flocons chauds. Cela lui sembla de bon augure.

Boureil alla frapper à la porte de Mack. Celui-ci corrigeait les épreuves de sa thèse :

— Ça m’intéresse, dit-il, parce que, derrière les mots, vous savez, il y a la vie.