— Et puis, Berlital est mon oncle.
Dans le studio plus long que large aux murs couverts de peintures sombres, comme endommagés par un incendie, on avait dressé plusieurs rangées de pliants devant un piano à queue qui faisait la roue. Un autre piano, fermé, semblait se recueillir à l’écart de l’auditoire debout et babillant. Quelques lampes basses laissaient dans la pénombre les têtes, parties que Berlital jugeaient indécentes.
Quand Boureil et Madeleine arrivèrent, il y avait là une centaine de personnes : élèves, parents, amis d’élèves ou de Berlital. Ce dernier allait d’un groupe à l’autre en exécutant des gambades et des révérences, pareil à une grosse toupie ronflante évoluant sur une surface inégale. Pour se mettre de niveau avec l’assemblée, il ne savait faire que