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tes chers classiques ! De nous deux, c’est toi qui as été infidèle le premier…

« Mais je t’écris moins pour me disculper que pour essayer d’expliquer l’inexplicable… Oui, je t’aime toujours ! Auprès de toi seul, Philippe, je goûte la paix du cœur… C’est peut-être cela le bonheur ?

« En outre, au moment de notre séparation, j’étais enceinte à mon insu. Si tu veux, Philippe cet enfant sera notre second et vrai mariage !… Pour son bien, reprenons la vie commune !

« Ta femme repentante, Thérèse. »