Page:Baillargeon - La Neige et le feu, 1948.djvu/138

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’escalier conduisant à la chambre d’hôte où sa femme les précédait avec la lampe. Ce vieux couple avait des figures creusées par le vent et cuites par le soleil, semblables à des poteries rustiques peinturlurées en rouge.

Assis au bord du lit, Boureil se déshabilla avec peine, puis se laissa tomber à la renverse. Simone vint lui essuyer le visage avec un mouchoir humecté. Audigny entra pour lui souhaiter bonne nuit, mais déjà Boureil dormait.