Page:Badin - Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’Expédition, 1897.djvu/67

Cette page n’a pas encore été corrigée

et, choisissant parmi ses Comoriens celui d’entre eux qui savait à peu près le français et qui était devenu peu à peu son homme de confiance, il s’ouvrit à lui de ses projets et l’envoya d’abord à Befandriana, avec la mission d’offrir de sa part au Gouverneur une certaine somme à toucher le jour où le chiffre d’hommes du village fixé par le Premier Ministre arriverait sur la concession. Dès le surlendemain, soixante-quinze gaillards solides et bien bâtis faisaient leur entrée à Maevasamba, sous la conduite du Gouverneur en personne, qui n’avait voulu s’en remettre qu’à lui-même du soin d’encaisser la