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ébène, le palissandre, le bois de rose, le tamarin, et d’autres arbres propres au pays. Ajoute à cela l’élevage des bêtes à cornes et des bêtes à laine, qui se fait dans des conditions tout particulièrement favorables ; et des mines de cuivre, de fer, de plomb argentifère, d’argent et d’or, comme l’exploitation aurifère de M. Suberbie, dans la région du Betsiboka et de l’Ikopa, au-dessous de Mavetanana. Tu n’auras donc que l’embarras du choix, si tu préfères l’industrie, ou la culture, au commerce.

Quant aux habitants du pays, ils n’aiment guère le travail, mais ils sont doux et faciles à vivre. Il y a bien quelques bandes de maraudeurs – on les appelle des Fahavalos, – mais ils ne s’attaquent qu’aux gens isolés et désarmés. Enfin les autorités de l’île ne sont guère gênantes, surtout à la distance où nous sommes de la capitale. De temps à autre on voit apparaître un particulier couleur de pain d’épice et habillé comme un général