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la lutte de la vie, et, lorsque les jours sombres arrivent, de lui tendre les bras pour qu’il y repose son front fatigué ?

— Chère femme ! dit Michel. Tu es mon courage et ma force. Je te promets de n’avoir plus de défaillance. Dès demain je me remets à la besogne. Espérons que le sort se lassera de s’acharner sur moi.

— Et dorénavant, dit Marie en levant le doigt avec un gracieux geste de menace, plus de secrets entre nous, n’est-ce pas ?

— Jamais plus ! » répondit Michel en baisant le petit doigt rose, comme pour sceller l’engagement qu’il prenait.