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de croire à la gravité de son état, il se fit simplement porter comme malade à la chambre et continua de gérer le 200e et d’expédier les affaires courantes.

Quelques jours après, cependant, malgré son indomptable énergie et son désir de garder le commandement de son régiment, il fallut bien qu’il se soumît aux prescriptions formelles du médecin-major et qu’il consentît à se laisser transporter à l’hôpital n° 2, installé dans le poste d’Ankaboka, sur le Betsiboka. Il y arriva très fatigué, et navré surtout d’être obligé de quitter son cher 200e. Dès le lendemain, son état s’étant encore aggravé,