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dit Cléon ; c’est, répondit Philarque, que je veux m’y arrêter assez longtemps dans la suite.

   D’abord le sage Ophis avait résolu de faire une Société universelle. Il joignit ensemble des physiciens, des mathématiciens, des historiens, et des personnes versées dans les belles lettres. Il leur marqua des jours pour s’assembler séparément, et pour conférer ensemble sur les sciences qui les regardaient. La Bibliothèque du grand Basile leur fournissait des lieux commodes pour cela, et une grande abondance de Livres.

   Cette grande Académie, ne subsista pas longtemps ; les historiens en furent retranchés de fort bonne heure, de peur qu’ils n’excitassent des troubles en décidant certaines questions épineuses.